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Batman Arkham Asylum
 

Dans notre réalité, Batman pourrait-il  être Bill Gates?

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Suivant une espèce de logique une peu crétine, l'adaptation cinématographique d'une bande dessinée représente sa consécration ultime. L'ère du multimédia étant, le cinéma ne suffit plus.  Désormais chaque bd dépassant les quelques milliers d'exemplaires arrivent sur les différentes plateformes videoludiques (consoles de jeu, pc, smartphone...). Le résultat est à l'image de ce qui se fait au ciné: l'adaptation ne dépasse jamais le support original mais il arrive (parfois) d'avoir d'excellentes surprises mais aussi (souvent) d'innommables bouses. On peut citer pèle mêle les insipides adaptations de TiteufLanfeust ou Diabolik et  les sympathiques jeux mettant en scène Astérix, Darkness ou XIII.

Mais aujourd'hui j'ai envie de faire partager mon enthousiasme face à mon nouveau pourvoyeur d'insomnie:  le jeu video Batman Arkham Asylum (après un petit compte c'est le 22ème titre mettant en scène le milliardaire justicier) . 

Il ne s'agit nullement d'une adaptation du "Graphic-novel" de Morrison et McKean, mais plutôt d'une variation reprenant les aspects les plus gothiques et violents de l'homme chauve-souris — à l'opposé du soft récent  Lego Batman plus orienté humour. Afin de répondre à vos questions techniques je vous conseille de  parcourir le test sur le  site jeuxvideo.com.

D'avis de fanboy du Batman et de jeux video, le soft est grisant à l'extrême et jamais l'immersion dans le sombre costume du héros de chez DC ne fut aussi intense. L'expérience se révèle plus viscérale encore que le visionnage des films des frères Nolan.

Le jeu semble même inscrit dans le Guiness book comme étant l'adaptation de comics la mieux notée par les professionnels.

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A priori il y a autant de chance de trouver ce jeu dans nos rayons que de voir Bruce Wayne en Smart, mais ça n'empêche pas de partager les bonnes choses. Vivement la débauche que je m'y remette!

 
Lucky Luke: tous à l'ouest
 

   Lucky charms

     Les dernières aventures de Lucky Luke scénarisées par Laurent Gerra (l'humoriste aussi sympathique qu'un Candiru) et dessinées par Achdé (haaa C.R.S=détresse)m'avait laissé un goût franchement dégueulasse réduisant à néant l'espoir d'un sourire en compagnie du plus belge des cowboy américain....

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    C'était sans compter sur le portage animé réalisé par Jean-Marie Olivier intitulé Lucky Luke tous à l'ouest. Le film est sorti en 2007 mais il m'est apparu devant les yeux il y a seulement une quinzaine de jours. J'attendais beaucoup de l'équipe qui s'était déjà  occupée de la très dynamique série animée diffusée sur France 3, et je ne fus pas déçu. Il faut dire que les productions Xylam (Marc du Pontavice)  sont souvent très réussies, desZinzins de l'espace jusqu'à Oggy et les cafards(dont nombre de scénarii furent écrits par des auteurs de bandes dessinées).

    Le film reprend vaguement l'intrigue de l'album la Caravane pour offrir un voyage hystérique à travers le continent nord américain. L'animation est une merveille de fluidité et les décors sont richement illustrés, c'est un vrai régal tout le long de l'heure et demi. Les plus grincheux pourront trouver l'humour un peu éloigné de l'esprit original, mais les autres s'amuseront joyeusement.

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Le seul léger bémol concerne le doublage du héros: Antoine de Caune (le Luke de la série animée) est remplacé par Lambert Wilson, c'est pas scandaleux mais quand on s'habitue à un timbre particulier c'est déstabilisant de changer...Les yeux les plus aguerris devraient pouvoir remarquer l'apparition hommage du duo réellement drôle Morris et Gosciny.

     Dans un registre proche  signalons la mise en ligne d' une récente bande annonce de la prochaine adaptation "live" avec Jean Dujardin. Ce n'est pas "spoiler" que dire que ce nouvel effort serait forcément plus réussi que les film avec Terrence Hill ou celui avec Eric et Ramzy en Dalton...

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18910270&cfilm=125611.html

 
Si les poils continuent de pousser post-mortem, les zombis ne devraient-ils pas être barbus?
 

zombiness

Comme illustré dans de nombreuxromans de Dickens, la faim est une sensation qui tiraille son homme au point dele pousser à commettre des actes fallacieux. Il en est de même dans l'éditionde bande dessinée. L'un des derniers exemples repérés est cette hallucinante rééditionde Fragile de Stéfano Raffaele. Pourmémoire Fragile est une trilogieparue entre 2003 et 2005 aux éditions des Humanoïdes Associés, trois albumscartonnés dans la pure tradition formelle des bandes dessinées « d'chez nous ».L’histoire est celle d'un couple de zombis en goguette qui tente d'échapper àd'implacables exterminateurs. C’est plutôt fun et bien fichu même si le finalest assez confus…

Le travail de l'italien est assistépar celui de deux coloristes successifs: Dave Stewart (le gagnant de l’EisnerAward 2009 et non la moitié d’Eurythmix) sur le premier opus et CharlieKirchoff, un coloriste "maison" aux humanos. Je rends hommage ici auboulot de ces experts de la palette graphique car il semble que ce ne soit pasle cas de leur propre éditeur. En effet, cette réédition parue en juin surfesur un opportunisme éditorial sacrement culoté et n'hésite pas une seule secondeà évincer des éléments de l'édition précédente pour coller à l'air du temps.Dans sa conception, cette intégrale est proposée dans un format plus ramassé etla couverture s'est assouplie, les couleurs ont disparu remplacées par desniveaux de gris. Jusque là pas de quoi affoler son lecteur, habitué depuis desannées à voir ses anciennes séries réinjectées dans le circuit dans un formatplus compact. Mais là où peut dénoncer un quelconque abus est sur la couverturecar le titre est devenu Loving Dead(là vous commencez à tiquer!) et la maquette ressemble à s'y méprendre à lanouvelle référence de fiction zombiesque, le comics en noir et blanc: Walking Dead. Et oui, on essaye une fois de plus de nous vendre desœufs de lump pour du caviar! Et ça marche, je connais personnellement un grandnom de la critique de bande dessinée qui me certifia que le titre en questionétait une nouvelle livraison de la série de Adlard et Kirkman. Il y a descerveaux qui mériteraient d’être gobés comme des flambys. 

 
Dédicaces de maîtres
 

Autographes

En bons fanatiques de bande dessinée américaine, vous avez dû remarquer la campagne promotionnelle autour du film Coraline , le nouveau long métrage d’animation conjointement signé par Henry Sellick et Neil Gaiman. L’opportunisteAaapoubien que je suis, eut comme réflexe de penser: -formidable, un nouveau scénario de Gaiman, quelle meilleure occasion pour parler de nos nouvelles rentrées !

Actuellement, nous avons devant nos yeux émerveillés une dédicace du sieur Gaiman achevant de parfaire le remarquable titre qu’est Violent Cases. Même si notre ouvrage signé est en version originale, l’occasion de sentir la plume virtuose de Neil caresser le papier est trop belle, surtout pour 20€ !

    Plus précieux encore ; cette signature du génial Will Eisner venant enluminer un portfolio narratif fraîchement arrivé dans nos rayons. Dur de résister à ce témoignage historique si palpable de la bande dessinée américaine. Le port folio numéroté, titré City, est en anglais et s’échine à disséquer les bas-fonds crasseux des mégalopoles américaines.  Encore un must have, cette fois-ci concédé contrela raisonnable somme de 60€.

N'hésitez pas non plus à fouiller nos bacs de dédicaces qui se sont considérablement enrichis ces derniers temps!

 
D-live de Ryouji Minagawa, éditions Kabuto
 

D-livrance

Je vais être franc : j’entretiens une relation assez perverse avec Ryouji Minagawa. Un « gangsta love » comme disent les américains. Depuis mon adolescence ce mangaka me supplicie, me tourmente et j’aime ça. A chaque fois, ma raison me dicte d’éviter son regard et chaque fois j’y replonge délicieusement.

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Tout à commencé lorsque Glénat édita les deux premiers tomes de Striker, un « actionner » au dessin bancal et au scénario d’une banalité affligeante… mais que c’était bon ! Voir un adolescent en tenue commando, épaulé par un loup-garou français,en train de dégommer un gamin au pouvoir digne d’un Tetsuo sous amphét’ dans Akira, est un spectacle fascinant. Cela a beau être bestial, régressif, Minagawa réussit à  flatter les mœurs les plus vils du lecteur le moins exigeant. Malheureusement la série fut stoppée avant de voir traduire le tome d’anthologie relatant le pugilat entre notre héros et le clone énervé d’Adolf Hitler. Tout n’étant pas noir, nous avons eu le plaisir de voir l’adaptation de l’œuvre en anime sous le nom de Spriggan produit par Katsuhiro Otomo (et dont le art book réside sur nos rayons)…

Quelques temps après, je me suis bâfré la série Arms chez Kana. Dans ces pages, la pauvre Alice de Lewis Caroll sert de prétexte à des combats titanesques entre humains cybernétiques et des légions de militaires bourrins de plus en plus retors… là encore on assiste à un divertissement jouissif. Seulement, avec ses 22 tomes au compteur, la lecture de Arms s’avère être une épreuve d’endurance qui rince son fan, au point de lui effacer quelques rams de mémoires. Du coup je m’étais promis de plus m’y faire reprendre.

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C’était sans compter sur les pépites agencées sous les tables de notre librairie… bien rangées en piles ; sur lesquelles prônent des étiquettes merveilleusement adaptées à leurs valeurs… les cinq premiers tomes de la série D-Live pour 10 € ! Si au Japon la série complète compte 15 tomes, seul le tiers a été publié par Kabuto. Cette ablation n’est absolument pas un problème chers lecteurs. En  effet le récit est découpé en autant de chapitres que d’historiettes finies. Du premier au dernier, on suit les exploits haletant de Satoru Ikaruga ; un adolescent de 17 ans appartenant à la mystérieuse organisation ASE. Son « pouvoir » : il est capable de conduire à la perfection tout véhicules à moteur (même un TGV un jour de grève). Ce don va être mis à rude épreuve par de nombreux attentats et accidents tous extrêmement spectaculaires... Le mot est lâché. Le reste est à découvrir par vous même. En conclusion si vous voulez prendre votre ration d’adrénaline pour 2€  partome, ne cherchez plus.

D’ailleurs je viens de lire un avis de fan sur le site manganews qui résume bien mieux que mon long discours l’engouement que Minagawa peut provoquer, je cite : "ce manga et juste super je quiff ce manga".

 
Quiiiiiiiz : mystère d'Egypte
 

Débutons l'année avec l'opportunité de vous faire gagner un sympathique lot !

Pour cela ouvrez grands vos yeux et soyez la ou le plus rapide à retrouver l'auteur de cette planche !

Il a fallut moins de 1.51112 seconde à Smyrn pour trouver tandis que le cerveau de Bullut a grillé à la seconde case (le bug de l'an 2009 ?), depuis, il chantonne à longueur de journée -nous construirons la Jérusalem Céleste-

Non, ce n'est pas le storyboard d'un projet  fou furieux des Monty Python.

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Mais alors de qui est-ce ?